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COSODys Présentation

vendredi 2 juin 2017, par webmaster

1) Le Projet COSOdys

Cosodys est un projet mis sur pied dans le C.O. Sarine Ouest pour venir en aide aux élèves dyslexiques et dysorthographiques. Notre but est de garantir les mêmes chances de réussite à tous nos élèves, malgré leur problème de dyslexie, dysorthographie, retard de lecture, retard de langage, trouble de l’attention, etc...

Le nombre d’élèves concernés par ces troubles est en constante augmentation dans notre CO. Voici les chiffres pour les dernières années :

  • En 2012-2013 : il y avait 23 élèves « dys »
  • En 2013-2014 : il y avait 35 élèves « dys »
  • En 2014-2015 : il y avait 40 élèves « dys »
  • En 2015-2016 : il y avait 41 élèves « dys »
  • En 2016-2017 : il y a 52 élèves « dys »
  • En 2017-2018 : il y a 68 élèves « dys »

Non seulement le C.O. Sarine Ouest a uniformisé des aménagements spéciaux pour ces élèves depuis 2007 mais en plus il a proposé de l’aide en mettant sur pied un groupe de soutien entre 2007 et 2016 : le groupe COSOdys. COSOdys un appui logopédique offert par le Service Intercommunal de Psychologie, Logopédie et Psychomotricité (SIPLP). Ce projet, financé par les communes, a connu plusieurs formes et a constamment évolué depuis ses débuts, il y a presque dix ans.

Source : La liberté du 14 décembre 2014


2) Historique COSOdys

2007-2008 Depuis le début, le Groupe COSODys est animé par deux logopédistes : Christine Nihoul et Suzanne Schaer. Les élèves avaient rendez-vous une fois par semaine à midi pour se réunir et discuter des problèmes qu’ils rencontraient dans leur quotidien. Cette année-là, la participation à ce groupe était imposée à tous les élèves « dys » du C.O : s’ils voulaient bénéficier des aménagements, il fallait, en contrepartie, qu’ils viennent au groupe de soutien. Il y avait donc beaucoup de participants à COSOdys la première année (presque 20 élèves). La gestion du groupe, par deux logopédistes habituées à faire de l’appui individuel n’était pas toujours aisée. Si le groupe a aidé une bonne partie des élèves dyslexiques, l’autre partie des participants venaient au groupe car ils y étaient contraints et sans motivation intrinsèque ce qui engendrait quelques problèmes de discipline.
2009-2014 Une nouvelle enseignante a repris le flambeau, et après avoir écouté les retours des logopédistes, il a été décidé, de ne plus imposer la participation au groupe de soutien COSOdys. L’octroi des aménagements est devenu inconditionnel pour tous les élèves qui apportaient l’attestation d’une logopédiste. La participation au groupe de soutien visait uniquement les élèves qui n’étaient plus suivis par des logopédistes en rendez-vous individuel extra-scolaire. Le but du groupe n’a cependant pas changé : il s’agissait toujours d’organiser une table ronde où les élèves pouvaient évoquer les difficultés rencontrées, demander de l’aide aux logopédistes qui mettaient tout en œuvre pour améliorer l’estime de soi de ces élèves. Les conditions sont restées les mêmes jusqu’en 2014. Deux enseignantes se sont succédées pour reprendre la responsabilité du groupe, l’une des logopédistes, Suzanne Schaer, est partie à la retraite, remplacée par une autre logopédiste.
2014-2016 La rentrée 2014 fut marquée par le départ, annoncé en juin, des deux logopédistes. Christine Nihoul, après 7 ans de loyaux services, a souhaité arrêter ce projet. La deuxième, n’a pas souhaité reprendre le groupe toute seule car elle avait d’autres projets en vue. Elles ont demandé auprès de leur collègues du SIPLP si quelqu’un était motivé à reprendre le projet mais le manque de temps ne nous a pas permis d’engager quelqu’un pour la rentrée 2014. Malgré ce départ, le groupe de soutien a été maintenu sous forme d’appui scolaire ciblé. L’enseignante en charge de COSOdys, après avoir suivi et observé les logopédistes durant trois ans, s’est inspirée des difficultés qui revenaient le plus souvent au sein du groupe d’élèves dyslexiques pour établir un programme de cinq stages. Etant donné que chaque année, le 99% des élèves qui participent à COSOdys sont des élèves de 1re année, les stages s’adressaient principalement aux élèves de 1re année (même si les élèves de 2e ou 3e années étaient les bienvenus et devaient s’annoncer eux-mêmes).

Ces cinq stages s’organisaient sur trois ou quatre séances durant la pause de midi. Les thèmes abordés étaient : - l’apprentissage du vocabulaire, - la dictée, - les homophones, - la compréhension écrite - les nouvelles technologies.

Les élèves qui n’étaient plus suivis par une logopédiste en extra-scolaire étaient tenus de s’inscrire à trois stages minimum, suivant leurs difficultés et leur intérêt personnels. Les appuis donnés depuis la rentrée 2014 étaient alors davantage « scolaires » et moins « thérapeutiques » qu’avant. Cependant, le groupe COSOdys restait un lieu d’échange de stratégie, de discussion et d’écoute, même si les élèves arrivaient avec peu de questions personnelles.

2016-2017 Après avoir testé ces deux manières de faire (soutien en groupe et cours d’appui plutôt scolaire), nous avons constaté les limites des deux systèmes. Et nous nous sommes continuellement efforcés de trouver d’autres solutions pour améliorer ce service COSODys. Après avoir discuté avec différentes logopédistes et investigué comment ça se passait dans d’autres établissements, notamment à l’institut St-Joseph, nous avons conclu que la meilleure forme possible d’appui scolaire restait encore la forme d’appui individuel. En effet, après quelques années de pratique, nous avons pu remarquer que l’apport du groupe ne rendait pas le soutien plus dynamique, que l’échange de stratégies ne se faisait pas vraiment, que ce soit par pudeur ou par manque de motivation. Donc nous avons décidé de revenir à une forme d’aide individuelle donnée par une logopédiste du SIPLP organisée sous forme de permanence logopédique. C’est ainsi que depuis novembre 2016, une logopédiste restait à disposition des élèves ou des enseignants, sur rendez-vous ou non, tous les mardis entre 12h30 et 13h15. Ainsi, les élèves dyslexiques pouvaient s’adresser personnellement à une professionnelle pour des problèmes spécifiques.
Avril 2017 Suite au manque de fréquentation de cette permanence logopédique par tous les élèves DYS du CO Sarine Ouest, nous avons dressé un bilan de la situation que voici :
a)Sur les 8 élèves qui y sont allés, seulement 2 y sont allés pour recevoir de l’aide effective :
b)Sur les 27 élèves qui n’y sont pas allés, voilà les raisons qu’ils donnent :

A partir d’avril-mai 2017

En raison de toutes les limites citées précédemment, nous cherchons à améliorer, encore et toujours, notre projet COSOdys. Nous gardons l’aide précieuse de Maëlle Torrent qui reste la logopédiste de référence dans notre CO. Tous les enseignants, parents d’élèves ou élèves « dys » peuvent s’adresser directement à elle en lui écrivant direcement un mail à l’adresse suivante :

valerie.gapany siplp.educanet2.ch

Pour quelles raisons les enseignants devraient-ils écrire à Valérie : - Ils pourraient lui demander des conseils lorsqu’ils ont des nouveaux élèves dyslexiques dans leur classe, envoyer des élèves en grande difficulté chez la logopédiste pour mettre sur pied des aménagements spécifiques et ciblés.

- Ils pourraient suggérer à l’élève « dys » d’aller demander de l’aide de la logopédiste lorsqu’ils jugent que cela est nécessaire (pour des préparations ou corrections de dictée, de l’aide lors d’une lecture suivie, des conseils pour l’apprentissage du vocabulaire, etc…)

- les enseignants de français pourraient collaborer directement avec Maelle afin de mettre en pratique des exercices spécifiques et efficaces pour les élèves qui sont en grande difficulté « dys ».

- lorsqu’un enseignant soupçonnerait un problème de dyslexie, de dyscalculie (ou autres…) chez un de ses élèves, il pourrait directement demander l’avis de Maëlle avant de faire un signalement.

Pour quelles raisons les parents ou les élèves devraient-ils écrire à Valérie : - Lorsque les parents voient que leur enfant a beaucoup de peine à l’école pour des problèmes liés à leur trouble « dys »

- Lorsque les enfants ne sont plus suivis régulièrement par la logopédiste de la commune mais qu’ils ont néanmoins besoin d’un appui logopédique ponctuellement ou occasionnellement.

- Lorsqu’ils ont besoin de conseils pour l’apprentissage, la mémorisation, l’accomplisement des devoirs, ou pour mettre en place et exercer des stratégies d’apprentissages efficaces pour les élèves « dys ».

En parrallèle, tous les cours d’appui organisés par le COSO (cours d’appui, devoirs guidés et COSO’scours) seront ouverts aux élèves « DYS », quelque soit leur moyenne de branche.


3) Fonctionnement COSODys

a) Attestation
Chaque début d’année, le COSO procède au recensement des élèves « dys » de première année et demande d’apporter une attestation. Cette attestation permet à l’élève « dys » d’obtenir des aménagements uniformisés par le CO.

b) Aménagements
Une fois que l’élève a apporté son attestation, on lui donne un document avec un tableau à remplir et à faire signer par chaque professeur de la branche concernée. Le but de cette procédure était de donner l’opportunité à votre enfant de discuter de ses propres besoins directement avec ses enseignants pour mettre en place des aménagements pertinents, utiles et spécifiques à ses besoins. Certains élèves « dys » remplissent toutes les lignes de toutes les branches, d’autres ne demandent pas énormément d’aménagements, c’est selon les difficultés de chacun. Je rappelle que ces aménagements se font dans la mesure du possible. Les conditions scolaires et « l’ensemble classe » ne permettent pas toujours de satisfaire au mieux les besoins particuliers de votre enfant. Mais en général, on trouve toujours des solutions. Ces aménagements demandés en début d’année représentent une base qui peut être rediscutée et recalibrée, si besoin, tout au long de l’année, si l’enseignant de branche ou l’élève estime que c’est nécessaire. Cette feuille reste dans le dossier de l’élève durant toute l’année en cours.

c) Soutien logopédique
A n’importe quel moment de l’année, l’élève « dys », ses parents ou ses enseignants peuvent demander de l’aide en écrivant un mail à Maëlle Torrent, logopédiste du COSO.




4) Aménagements

Voici quelques exemples d’aménagements standard pour les élèves « dys » :

  1. Le prof donne plus de temps lors des évaluations où il faut beaucoup lire ou beaucoup écrire (dysorthographie / dyslexie).
  2. Le prof donne plus de temps lors des évaluations de maths où il faut faire beaucoup de calcul mental (dyscalculie).
  3. Le prof ne compte pas les fautes d’orthographe lors des évaluations, ou alors avec un barême moins exigeant que les autres élèves.
  4. Le prof prévoit une feuille bleue pour les évaluations afin de réduire l’effet de contraste (cette démarche n’est pas scientifiquement prouvée mais certains profs le font automatiquement pour distinguer les copies « dys » des autres copies et adapter ainsi leurs corrections).
  5. Le prof imprime les textes à lire en format A3 au lieu de A4 pour les évaluations de compréhension de texte.
  6. Le prof évite de faire lire l’élève « dys » à haute voix devant le reste de la classe.
  7. Le prof permet l’utilisation de dictionnaire (autres outils orthographiques) lors d’évaluations ou d’exercices.
  8. Le prof permet d’écrire certains devoirs à l’ordinateur plutôt qu’à la main, à condition que j’imprime le devoir et le colle dans mon cahier.
  9. Le prof donne plus de temps pour que je relise ma dictée.
  10. Le prof me laisse préparer une partie de la dictée à la maison (1ère- 2ème).
  11. Le prof raccourcit la dictée (1ère- 2ème).
  12. Le prof lit toutes les consignes d’une évaluation avant que je commence pour être sûr d’avoir bien compris ce qu’il faut faire (1ère- 2ème).
  13. Le prof lit le texte d’une évaluation de compréhension écrite (en français, allemand ou anglais) pour l’entendre au moins une fois avant de commencer l’évaluation (1ère- 2ème).

Il s’agit là d’une liste standard, mais non exhaustive, des aménagements qui peuvent être demandés au sein de notre école. Si l’enfant a besoin d’aménagements encore plus étendus, (comme par exemple la mise à disposition d’ordinateur portable avec des logiciels d’aide) il est recommandé de prendre rendez-vous avec la direction et d’en discuter oralement.


5) Ressources et liens utiles

Listes de liens internet utiles pour les élèves dyslexiques/ dysorthographiques : (liens Friportail)

https://www.friportail.ch/bep/ressources-dyslexie
https://content.friportail.ch/course/view.php?id=498

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